Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris qualifié. Longtemps dominés par les Reds, les Parisiens ont composté leur billet pour les quarts de C1 à Liverpool aux tirs au but (0-1 ap, 1-4 tab). Héroïques face à la marée rouge. Ousmane Dembélé a marqué le but vainqueur, Gianluigi Donnarumma a sorti deux tirs au but. Fou ! Ce sera Aston Villa ou Bruges.
Anfield, un autre animal en coupe d’Europe ? Les Parisiens l’ont senti d’entrée. Le stade en fusion. Et les Reds au diapason. Paris sous pression, la marée rouge leur passait dessus. Mendes sauvait la maison (5e), avant la maladresse de Salah (6e). Corner pour les joueurs de Slot, tête de Van Dijk contrée et reprise de Szoboszlai au-dessus (10e). Le bouillon dans le chaudron d’Anfield. Et la clim. Le contre avec Barcola pour servir Dembélé, qui s’y reprenait à deux fois (0-1, 12e). Le stade réduit au silence d’un coup, les chants parisiens qui irriguaient l’enceinte centenaire.
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Pas assez pour changer la physionomie, toutefois. Liverpool mettait beaucoup plus de personnalité et d’envie de jouer. Paris tremblait encore fort, avec Donnarumma dans ses œuvres (16e). Mais Alisson, bourreau des Rouge et Bleu à l’aller, s’interposait devant Barcola sur un contre (17e). Et les contres, c’est tout ce que le Paris-SG avait. Les miettes. Scénario inversé par rapport au match aller, avec l’efficacité en plus.
Le soufflé retombait un peu après la 20e minute, logique. Donnarumma avait tout de même du travail (29e). L’ambiance ? Les chants parisiens étaient désormais très présents. Lesquels supporters parisiens étaient à deux doigts de basculer dans la folie en voyant Dembélé débouler, seul, devant Alisson. Las, il poussait trop son ballon (32e). Quelle occasion… Kvara s’en créait une magnifique à son tour, contré (35e). Liverpool dominateur, Paris dangereux. Les supporters des Reds chantaient toujours, par intermittence, mais ils se manifestaient surtout pour pester après l’arbitre. Et il est vrai que l’arbitre laissait beaucoup jouer… En parlant de jeu, les Parisiens, plus efficaces dans le contre-pressing, posaient le leur, avec les tirs de Kvara (32e) et Dembélé (42e). De l’air (0-1 MT).
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Gros temps fort des Reds à la reprise avec ce but refusé à Szoboszlai (52e) en guise d’alerte pour les Parisiens. Une autre avec ce tir contré par Pacho (57e) et cet arrêt fou de Donnarumma face à Diaz (58e). Paris de nouveau bousculé, acculé, balloté. Et miraculé, avec Kvara qui sauvait sur sa ligne (62e). Les joueurs de Luis Enrique sur un fil.
Ils laissaient passer l’orage et s’offraient une petite accalmie sans toutefois parvenir à mettre le pied sur le ballon. Accalmie, avec tout de même quelques frayeurs, ici une tête de l’entrant Quansah (75e). Et toujours pas d’occasion parisienne en seconde période. Rien. Le money-time. Irrespirable. Le poteau pour sauver Donnarumma sur une tête de Quansah (79e). Paris à bout de souffle. Et sauvé par Mendes et Donnarumma (84e). Dur pour les Parisiens ? Beaucoup plus que cela. Kvara alimentait les rêves de braquage (87e, 90+1). Mendes et Donnarumma avaient encore l’occasion de sauver la baraque. Prolongation. «YNWA» qui retentissait à nouveau dans les travées d’Anfield.
Le PSG bouilli et condamné à subir ? Bouilli, oui, pas condamné à subir, avec même Beraldo (92e) et Doué (93e) pour faire trembler Alisson. Paris parvenait à se préserver avec quelques séquences de possession (0-1, MT). Et encore à rêver avec Hakimi et Viti de loin (108e), Dembélé de près (109e). Paris aux commandes. Frais, Doué était lui aussi proche de faire le break (113e), tandis que Lee manquait de puissance pour inquiéter Alisson (115e, 118e). Fin de la prolongation. Tirs au but. Et à ce jeu-là, c’est Paris qui a pris le meilleur, deux arrêts de Donnarumma, le tir vainqueur de Doué (0-1 ap, 1-4 tab).